42km de course...ceux qui l'ont fait vont vous dire que c'est une expérience incroyable de s'entaîner pour quelque chose de si grand et de réussir après des semaines et des mois d'entraînement. Mais comment ils y arrivent? Je crois qu'une des clés de la réussite de cette épreuve est qu'il y a une fin.
Le concept d'un marathon est de débuter au kilomètre 0 et de se rendre sur deux pattes au kilomètre 42. Peu importe l'état physique et mental à la ligne d'arrivée, peu importe la température ou votre attitude ou vos capacités, il y a UNE seule ligne d'arrivée pour tout le monde et c'est ça qui donne la faim de continuer la course... se rendre au bout. Il y a un fin à cette épreuve!
Je fais souvent le parallèle entre le sport et les méthodes de gestion en entreprise. Je crois que les employés seraient plus engagés s'ils connaissaient la distance de leur course (projet). Si le chef d'équipe leur présente un projet de 3 mois, bien les employés risquent de mieux canaliser leurs efforts, ensemble, et de se rendre au bout du projet, leur marathon. Mais si ce projet de 3 mois s'étire à 4 mois et à 5 mois...les travailleurs risquent de s'essouffler et perdre confiance en leur moyen et en leur chef d'équipe qui repoussent la ligne d'arrivée. Combien de coureurs s'incriraient à une course avec l'épreuve suivante: " course spécial, distance surprise!".... Est-ce un 5km? Si oui, je vais courir plus vite...est-ce un 21km? je vais me faire une réserve...Malgré que le travailleur ait parcouru et réussit son 3 mois de marathon, ce n'est pas un mois de plus qui va le tuer vous allez me dire... en effet. Mais psychologiquement, vous perdez son engagement et sa confiance et physiquement, il s'est préparé à une course/projet de 3 mois. Le 4e mois risque d'être un autre marathon en soi.
Alors comment gérer un projet personnel ou professionnel qui semble être un marathon? Faites un triathlon! Bon la jardinière en santé globale et ses concepts....suivez moi pour encore 3 minutes, je vous dis qu'il y une fin à mes idées...au moins celle-ci.
Un triathlon c'est: 3.8 km de nage en eau vive, 180 km de vélo de route et 42.2 km de course à pieds....le IRONMAN de ce monde! Impressionnant non? Ce qui est impressionnant c'est de voir autant de monde vouloir réussir cette épreuve! Comment ces participants y arrivent-ils? Si vous remarquez bien, chaque distance demande un travail cardiovasculaire très sérieux, mais chaque épreuve est différente au niveau des filières énergétiques et des groupes musculaires. Le travail des jambes est différent à la nage, au vélo et à la course. Tous fatiguant, oui. Mais le fait de varier les tâches, on varie le travail musculaire et certains muscles vont pouvoir se "reposer".
Je vous mets au défi: de faire un triathlon avec un projet que vous développez présentement. Divisez le projet en 3 phases et chacune des phases aura une date de début et de fin. Il n'y a rien qui vous empêche de faire ce triathlon en équipe; utilisez les forces de chacun!
Je profite aussi de l'occasion pour féliciter à l'avance les groupes de coureurs de la Fondation Esprit de corps. Leur défi de taille de courir, à relais, de Montréal à New-York s'approche à grand pas. Mais leur premier "petit pas" est celui de Montréal-Tremblant ce week-end. Attaquez les côtes!!!
En cas d'hésitation, faites le premier pas.
"Il faut savoir gérer le stress!". C'est ce que les gens disent. Le mot 'stress' me cause justement du stress! Mais effectivement, nous ne pouvons l'éliminer car le stress est réellement notre baromètre. Il sonne lorsque nous sommes dans une situation excitante ou indésirable. Voyez vous, le stress est "bipolaire". Il peut être autant positif que négatif. L'idée de jouer une partie de tennis avec Roger Federer me stress, je n'arrive plus à dormir...mais que j'ai hâte! Mais si je dois sauter en parachute avant de rencontrer Roger Federer, je risque de plier baggage...je passerai mon tour et Roger devra jouer contre un mur.
Est-ce une question de perception? Oui, sûrement. Mais si vous lisez le livre de Sonia Lupien "Par amour du stress" (édition au carré), vous comprendrez qu'il y a 4 éléments (CINÉ) dans une situation de stress, vous pouvez vivre les 4 élément ou 1 seul:
Contrôle: sensation de manque de contrôle de la situation;
Imprévisible: la situation est imprévue ou imprévue pour vous;
Nouveau: la situation est nouvelle pour vous;
Égo menacé: la situation est menaçante pour votre égo.
Dans tous les cas, lorsque nous vivons un stress, le corps réagit biologiquement. Nous respirons plus rapidement, notre fréquence cardiaque augmente, nos muscles sont contractés, nous avons une surdose d'adrénaline...tout pour se sauver finalement! De là la théorie du "fight or flight". Dans la vie, on se bat ou on se sauve finalement. Mais qu'est-ce qui arrive si nous nous battons à tous les jours et à tous les moments, sans pouvoir se reposer? L'usure les amis...l'usure...notre corps n'est pas équipé pour se battre avec autant de vigueur et d'intensité sur une longue période. Notre corps a besoins de de reposer et se recharger. Même les athlètes olympiques doivent savoir bien récupérer. Comme l'exemple de voiture que je donne souvent à mes clients. Lorsque nous conduisons une voiture qui roule mal, mais qui continue à avancer...il faut savoir lire le tableau de bord. Est-ce que le réservoir d'essence à allumer? La lumière du "check engine" aussi? C'est le temps de s'arrêter et évaluer nos options. Pas la peine d'appeler la remorqueuse, mais prenez la prochaine sortie pour assurer votre sécurité.
Alors qu'est-ce qu'on fait avec ce fameux stress? Du yoga? Du jogging?
Bien je vous propose de voir le stress differemment...le stress, c'est un excédant d'énergie mal canalisé. Certains vont préférer faire du yoga ou la méditation pour travailler leur respiration. C'est excellent! D'autres vont préférer faire 30 minutes de jogging, excellent ça aussi! L'importance c'est de pouvoir évacuer ce stress et ce, de façon constructive. L'activité physique est un excellent moyen car en retour, vous gagnez en santé. Le yoga permettra de rééquilibrer votre système parasympathique (le frein de la voiture) et le jogging évacuera l'excédant d'énergie pour dégager les hormones comme les endorphines. Les hormones se chargent ensuite de "nettoyer" le système...comme un changement d'huile.
Votre jardinière en santé globale est devenue mécano pour l'occasion...mais au fond c'est une question de comprendre la mécanique!
Bon yog-ging!
Le concept d'un marathon est de débuter au kilomètre 0 et de se rendre sur deux pattes au kilomètre 42. Peu importe l'état physique et mental à la ligne d'arrivée, peu importe la température ou votre attitude ou vos capacités, il y a UNE seule ligne d'arrivée pour tout le monde et c'est ça qui donne la faim de continuer la course... se rendre au bout. Il y a un fin à cette épreuve! 
